Voici un petit guide s'adressant aux personnes accompagnant un judoka. Il vous permettra de comprendre plus facilement l'évolution des combats. Ces chapitres vous permettront d'acquérir les bases nécessaires à la compréhension d'un combat.

 Déroulement du combat

Les combattants doivent effectuer le salut debout (ritsureï) avant d'entrer dans la surface de combat.
Ils se saluent avant que l'arbitre annonce hajime (début du combat).
Si l'arbitre annonce matte (pause), les combattants retrouvent la place qu'ils occupaient au début du combat.
Au sol, s'il y'a une blessure alors que l'un des compétiteurs contrôle l'autre, l'arbitre interrompt le combat en annonçant sonomama.
Il replace les compétiteurs dans la même position avant l'interruption et annonce yoshi pour que le combat reprenne comme s'il ne s'était rien passé.
L'arbitre annonce soremade à la fin du combat (fin du combat).

Les avantages

On considère que la projection nécessite 4 critères d'exécution.

S'il y'a ces quatre critères, l'arbitre annonce l'avantage parfait : ippon, et cela va ensuite en décroissant au fur et à mesure que l'on enlève un des critères de réussite.
Projection largement sur le dos, contrôle, force et vitesse.
 

10 points = ippon (victoire)  /  20 secondes osae komi.
7 points = waza-ari  /  10-19 secondes osae komi


Les avantages ne se cumulent pas, excepté les waza-ari ; en effet, deux waza-ari valent un ippon (l'arbitre annonce waza-ari-awazete-ippon).

Les pénalités

Pour toutes les catégories, il existe un avertissement gratuit pour une faute commise soit dans le cadre technique soit dans le cadre de l'éthique.
La deuxième faute engendre une pénalité qui donne un avantage pour l'adversaire.

Deux types de fautes existent : fautes légères et fautes graves.

Fautes légères : shido
Fautes graves : hansoku-make

 Il y a 3 shido avant disqualification .
Les trois arbitres doivent se consulter pour attribuer la disqualification.
Si on disqualifie un combattant par une succession de pénalités, le combattant pourra continuer la compétition s'il est repêché.
Par contre, s'il est disqualifié directement pour une faute grave, il ne pourra pas continuer

Premier shido  
Deuxième  shido
Troisième shido : consultation des arbitres, hansoku-make :

Saisies :

  Après la saisie fondamentale, la main sur le revers peut monter sur la partie haute du col. Dans ce cas, la main ne doit pas dépasser le niveau de la clavicule (revers tenu).

Toutefois le jeune combattant pourra monter la main un peu plus haut sans dépasser le milieu de la nuque (raison morphologique ou choix technique) dans une intention offensive (par exemple : pour appliquer O Soto-Gari, Uchi Mata).

L’arbitre pourra laisser l’action se poursuivre pendant 6 à 8 secondes.

Ensuite, si l’intention offensive n’a pas été concrétisée par une attaque franche, il devra dire rapidement Matté pour éviter la recherche par le combattant d’essayer de dominer son adversaire à la garde, et en expliquer la raison à celui-ci.

Ensuite obliger le retour à la garde fondamentale.

Toutes saisies en dessous de la ceinture strictement interdite en attaque et en défense.

Formes techniques :

 Interdiction des sutémi, des makikomi et de toutes formes d’attaques avec 1 ou 2 genoux au sol. Toutefois, avant de sanctionner, l’arbitre devra alors être en mesure d’interpréter correctement la situation et déterminer si la descente au sol de Tori ne provient pas du fait d’une réaction de Uke (pour les makikomi et attaques à genoux).

En aucun cas, il ne pourra y avoir résultat.

- Interdiction de toutes formes de ramassement de jambes, en attaque et en défense.

Intervention de l’arbitre :

 L’arbitre doit intervenir pour arrêter toute action qu’il estime dangereuse (possibilité d’arrêter le combat en cas de récidive).

 Divers :

 Le combat s’arrête au premier Ippon.

Temps des immobilisations idem que règlement normal (Ippon à 20 secondes).

Identique à l’arbitrage des Benjamins ci-dessus, sauf :

 Les saisies des 2 partenaires (1 main au revers l’autre à la manche) seront installées avant chaque « Hajimé » de l’arbitre

Pas de pénalité. Matte ou sono-mama et explication de l’arbitre.

Pour les compétitions individuelles, il est recommandé de ne pas désigner de vainqueur par décision en cas d’égalité, mais de donner Hiki-Waké, et d’inscrire 1 point à chaque combattant sur la feuille de match.

Temps des immobilisations (Ippon à 20 secondes).

CAS PARTICULIERS

 Dans le cas de Moroté et Ippon Seoi Nagé, si la technique est bien réalisée et que Tori a déjà déséquilibré et chargé Uké, si Tori, en perte d’équilibre, pose le (les) genou(x) au sol sans que son poids (de Tori) ne s’écrase sur ce (ces) genou(x), l’arbitre devra être en mesure d’interpréter correctement la situation et éventuellement accorder un résultat. 

 Chez lez benjamins et plus jeunes : Dans le Ne-Waza, l’arbitre devra particulièrement veiller à ce qu’il n’y ait pas de contraintes (serrer, pousser ou tourner) sur le cou des combattants. En cas de contraintes, il pourra déplacer le bras fautif dans une forme Kuzuré de la technique, avec application de Sono-mama et Yoshi.